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Impossible de tout lire sur Paris ! Jacques Jouet est donc allé voir chez les poètes qu’il affectionne, se référant d'abord aux tables des matières et aux titres. D’autres anthologies de poèmes sur la ville en général, l'ont aidé dans ses recherches.

Fort de toute cette littérature, Jacques Jouet a lui-même beaucoup écrit sur la capitale. Par élégance, il n'a pas fait figurer ses propres poèmes dans ce recueil.

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Nous vous proposons malgré tout d'en découvrir un ici...

« A quoi ressemble Paris dans les poèmes ? En général, c’est assez concret : c’est le paysage. Ce sont des choses qu’on voit, les noms des lieux, des rues, prennent une importance énorme. Les grands bâtiments symboliques, comme la Tour Eiffel… On pourrait quasiment faire une anthologie des poèmes de la Tour Eiffel ! »

Jacques Jouet, figure de l'Oulipo, le reconnaît volontiers : l’idée de cette anthologie, la première qu'il ait composée, vient de l’éditeur, qui lui a proposé de « partir à la pêche aux poèmes parisiens » : « C’est très agréable de reparcourir tous les siècles de la poésie française pour trouver des poèmes de Paris ! »

D'ailleurs, Jacques Jouet le flâneur ne s'est pas contenté de vagabonder à travers les textes poétiques. Il est allé voir les lieux : « Je pensais à peu près tous les connaître, mais c’était intéressant de voir comment ils avaient bougé. Même si je n’ai pas de nostalgie particulière… »

L'écrivain explique que son travail d'anthologiste l'a conduit à faire des choix drastiques parmi la multitude de poèmes sur Paris. Au XXe siècle notamment, la Ville Lumière fait florès chez les écrivains. Et Jacques Jouet d'évoquer un livre de Raymond Queneau, Courir les rues, où tous les poèmes, environ deux-cents, convoquent des coins précis de Paris.

Mais pour lui, deux poètes se démarquent particulièrement :